Comment es-tu venu à l’athlétisme ?
C’est un peu par hasard, cela date du temps ou ma vie était dans le sud. J’étais élève dans un LEP et au fur et à mesure de petites compétitions où j’arrivais toujours le premier, j’ai acquis une certaine reconnaissance. Comme l’un de mes copains faisait de l’athlétisme je me suis licencié dans son club de l’ASPTT Montpellier vers l’âge de 18-19 ans.

Quelles sont tes motivations pour continuer à courir après toutes ces années ?
Au début de cette aventure sportive, ma motivation était l’état d’esprit car dans mon premier club il y avait beaucoup de décathloniens et c’est une ambiance particulière. D’ailleurs, j’ai touché un petit peu aux différentes disciplines « perche, longueur, hauteur,...). Ce n’est que par la suite que j’ai glissé vers le 3000m steeple. Etre qualifié pour les championnats de France dés la première année et terminer 4ème puis 2ème la seconde saison a été aussi une grande motivation.

Avec l’âge, ton approche de l’athlé a-t’elle changé ?
Oui, je suis plus à l’écoute de mon corps. Avant une séance était effectuée le jour prévu mais maintenant c’est en fonction de mes sensations. Je n’ai jamais eu de grosses blessures mais avec la répétition des courses sur route et mes années de steeple, les soucis sont plus fréquents.

Quel est le meilleur souvenir de ta carrière de coureur ?
C’est bizarre mais il s’agit de mes bonnes performances en cross même si dans la plupart des cas mes prestations n’étaient pas à la hauteur de ma valeur. Je ne peux pas oublier ma première sélection en équipe de France

Quel est ton conseil pour un jeune qui se lance dans ce sport ?
Prendre du plaisir. Selon le niveau de l’athlète, il faut essayer de trouver des aménagements pour progresser mais la vie à côté du sport est très importante.